Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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O velho do espelho
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Le vieux dans le miroir
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Por acaso, surpreendo-me no espelho: quem é esse
que me olha e é tão mais velho que eu?
Porém, seu rosto… é cada vez menos estranho…
Meu Deus, meu Deus… Parece
Meu velho pai - que já morreu!
Como pude ficarmos assim?
Nosso olhar - duro - interroga:
"O que fizeste de mim?!"
“Eu pai?! Tu é que me invadiste.
Lentamente, ruga a ruga... Que importa! Eu sou ainda
Aquele mesmo menino teimoso de sempre
E os teus planos enfim lá se foram por terra,
Mas sei que vi, um dia - a longa, a inútil guerra!
Vi sorrir, nesses cansados olhos, um orgulho triste..."
que me olha e é tão mais velho que eu?
Porém, seu rosto… é cada vez menos estranho…
Meu Deus, meu Deus… Parece
Meu velho pai - que já morreu!
Como pude ficarmos assim?
Nosso olhar - duro - interroga:
"O que fizeste de mim?!"
“Eu pai?! Tu é que me invadiste.
Lentamente, ruga a ruga... Que importa! Eu sou ainda
Aquele mesmo menino teimoso de sempre
E os teus planos enfim lá se foram por terra,
Mas sei que vi, um dia - a longa, a inútil guerra!
Vi sorrir, nesses cansados olhos, um orgulho triste..."
Par hasard, je me suis surpris dans le miroir : qui est-il
celui-là qui me regarde, tellement plus âgé que moi ?
Toutefois, son visage… est de moins en moins étrange…
Mon Dieu, mon Dieu… On dirait
Mon vieux père – il est mort maintenant !
Comment pourrais-je être ainsi ?
Notre regard – avec dureté - interroge :
« Qu'est-ce que tu m'as fait ?! »
Moi papa ?! C'est toi qui m'as envahi.
Lentement, ride après ride... Qu'importe ! je suis encore
Ce même enfant têtu de toujours
Et tes projets à la fin sont tombés par terre,
Mais je sais ce qu'un jour j'ai vu – la guerre, longue et inutile !
J'ai vu sourire, dans ces yeux fatigués, un triste orgueil...
celui-là qui me regarde, tellement plus âgé que moi ?
Toutefois, son visage… est de moins en moins étrange…
Mon Dieu, mon Dieu… On dirait
Mon vieux père – il est mort maintenant !
Comment pourrais-je être ainsi ?
Notre regard – avec dureté - interroge :
« Qu'est-ce que tu m'as fait ?! »
Moi papa ?! C'est toi qui m'as envahi.
Lentement, ride après ride... Qu'importe ! je suis encore
Ce même enfant têtu de toujours
Et tes projets à la fin sont tombés par terre,
Mais je sais ce qu'un jour j'ai vu – la guerre, longue et inutile !
J'ai vu sourire, dans ces yeux fatigués, un triste orgueil...
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Maurits Cornelis Escher Main avec sphère réfléchissante (1935) |
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