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Tenta esquecer-me...
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Essaie de m'oublier...
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Tenta esquecer-me...
Ser lembrado é como evocar
Um fantasma...
Deixa-me ser o que sou,
O que sempre fui, um rio que vai fluindo...
Em vão, em minhas margens cantarão as horas,
Me recamarei de estrelas como um manto real,
Me bordarei de nuvens e de asas,
Às vezes virão a mim as crianças banhar-se...
Um espelho não guarda as coisas refletidas!
E o meu destino é seguir... é seguir para o Mar,
As imagens perdendo no caminho...
Deixa-me fluir, passar, cantar...
Toda a tristeza dos rios
É não poder parar!
Ser lembrado é como evocar
Um fantasma...
Deixa-me ser o que sou,
O que sempre fui, um rio que vai fluindo...
Em vão, em minhas margens cantarão as horas,
Me recamarei de estrelas como um manto real,
Me bordarei de nuvens e de asas,
Às vezes virão a mim as crianças banhar-se...
Um espelho não guarda as coisas refletidas!
E o meu destino é seguir... é seguir para o Mar,
As imagens perdendo no caminho...
Deixa-me fluir, passar, cantar...
Toda a tristeza dos rios
É não poder parar!
Essaie de m'oublier...
Se souvenir est comme évoquer
Un fantôme...
Laisse-moi être ce que je suis,
Ce que j'ai toujours été, un fleuve qui s'écoule...
Sur mes rives chanteront les heures, en vain,
Je me parerais d'étoiles comme d'une cape royale,
Me broderais avec des nuages et des ailes,
Où parfois des enfants viendront à moi se baigner...
Un miroir ne garde pas les choses réfléchies !
Et mon destin est d'aller... est d'aller vers la mer,
Les images se perdent en chemin...
Laisse-moi couler, passer, chanter...
Toute la tristesse des fleuves
Sans pouvoir s'arrêter !
Se souvenir est comme évoquer
Un fantôme...
Laisse-moi être ce que je suis,
Ce que j'ai toujours été, un fleuve qui s'écoule...
Sur mes rives chanteront les heures, en vain,
Je me parerais d'étoiles comme d'une cape royale,
Me broderais avec des nuages et des ailes,
Où parfois des enfants viendront à moi se baigner...
Un miroir ne garde pas les choses réfléchies !
Et mon destin est d'aller... est d'aller vers la mer,
Les images se perdent en chemin...
Laisse-moi couler, passer, chanter...
Toute la tristesse des fleuves
Sans pouvoir s'arrêter !
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Moacir de Andrade Paysage fluvial (1980) |
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