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Os nomes
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Les noms
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Quisera, agora,
repartir com você
todos os trabalhos
e os dias.
Sei — e como dói
só o saber nesta hora —
os nomes que me confundiam
quando a cabeça
estava mergulhada em livros.
O alicate
A torquês
A chave de fenda
A lima
A máquina
para esticar
arame farpado
Quisera retirar do paiol
todas as ferramentas.
O alfanje
A enxada
A foice
A cavadeira
O enxadão
O serrote
O cepilho
Quisera ser de novo
o filho que engraxaria
os seus sapatos
e os deixaria
na escada do alpendre
sob o sol da manhã.
Escovados,
lustrosos
para a missa de domingo.
repartir com você
todos os trabalhos
e os dias.
Sei — e como dói
só o saber nesta hora —
os nomes que me confundiam
quando a cabeça
estava mergulhada em livros.
O alicate
A torquês
A chave de fenda
A lima
A máquina
para esticar
arame farpado
Quisera retirar do paiol
todas as ferramentas.
O alfanje
A enxada
A foice
A cavadeira
O enxadão
O serrote
O cepilho
Quisera ser de novo
o filho que engraxaria
os seus sapatos
e os deixaria
na escada do alpendre
sob o sol da manhã.
Escovados,
lustrosos
para a missa de domingo.
J'aimerais, maintenant,
partager avec vous
tous les travaux
et les jours.
Je sais - et ça fait mal
seul à savoir à cette heure -
les noms qui m'ont troublé
lorsque ma tête
était noyée dans les livres.
La pince
La tenaille
Le tournevis
La lime
La machine
à étirer
les fils de fer barbelés
J'aimerais retirer de la remise
tous les outils.
La serpe
La houe
La faucille
La bêche
La pioche
L'égoïne
Le rabot
J'aimerais être à nouveau
le fils qui cirait
ses souliers
et les laisser
sur les marches du porche
sous le soleil du matin.
Brossés,
lustrés
pour la messe du dimanche.
partager avec vous
tous les travaux
et les jours.
Je sais - et ça fait mal
seul à savoir à cette heure -
les noms qui m'ont troublé
lorsque ma tête
était noyée dans les livres.
La pince
La tenaille
Le tournevis
La lime
La machine
à étirer
les fils de fer barbelés
J'aimerais retirer de la remise
tous les outils.
La serpe
La houe
La faucille
La bêche
La pioche
L'égoïne
Le rabot
J'aimerais être à nouveau
le fils qui cirait
ses souliers
et les laisser
sur les marches du porche
sous le soleil du matin.
Brossés,
lustrés
pour la messe du dimanche.
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Jean François Millet L'homme à la houe (1860-1862) |
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