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As montanhas mudaram os teus olhos...
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Les montagnes ont changé tes yeux...
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As montanhas mudaram os teus olhos:
O azul é agora neles mais alto,
Ou mais profundo, tem o matiz
Venoso da pele exposta à neve,
Da água dormente na cratera de um vulcão.
Nessas montanhas contemplaste
Todos os reinos acidentais
De dias e reflexos e miragens.
Caminhávamos agora ao longo de um rio,
Falávamos de um farol, das tuas ilhas,
Onde era uma vez um mar
E um conde que vivia de naufrágios -
Para ti, o amor.
Falávamos da mordedura que queima,
Do corpo que já não aceita o que se respira.
O azul é agora neles mais alto,
Ou mais profundo, tem o matiz
Venoso da pele exposta à neve,
Da água dormente na cratera de um vulcão.
Nessas montanhas contemplaste
Todos os reinos acidentais
De dias e reflexos e miragens.
Caminhávamos agora ao longo de um rio,
Falávamos de um farol, das tuas ilhas,
Onde era uma vez um mar
E um conde que vivia de naufrágios -
Para ti, o amor.
Falávamos da mordedura que queima,
Do corpo que já não aceita o que se respira.
Les montagnes ont changé tes yeux :
L'azur est en eux maintenant plus haut,
Ou plus profond, ils ont la teinte
Veinée de la peau exposée à la neige,
De l'eau qui dort dans le cratère d'un volcan.
Dans ces montagnes, tu as contemplé
Tous les royaumes accidentels
Des jours, des reflets et des mirages.
Nous marchons maintenant le long d'une rivière,
Nous parlons d'un phare, de tes îles,
Où il était une fois une mer
Et un comte qui vivait des naufrages –
Pour toi, l'amour.
Nous parlions de la morsure qui brûle,
Du corps qui n'accepte déjà plus ce que l'on respire.
L'azur est en eux maintenant plus haut,
Ou plus profond, ils ont la teinte
Veinée de la peau exposée à la neige,
De l'eau qui dort dans le cratère d'un volcan.
Dans ces montagnes, tu as contemplé
Tous les royaumes accidentels
Des jours, des reflets et des mirages.
Nous marchons maintenant le long d'une rivière,
Nous parlons d'un phare, de tes îles,
Où il était une fois une mer
Et un comte qui vivait des naufrages –
Pour toi, l'amour.
Nous parlions de la morsure qui brûle,
Du corps qui n'accepte déjà plus ce que l'on respire.
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Vincent van Gogh Pré dans la montagne, le mas de Saint-Paul (1889) |
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