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Quando me aproximo do mar...
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Lorsque je m'approche de la mer...
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Quando me aproximo do mar
tudo me parece aceitável. As ondas são folhas que vão a caminho da perfeição. Perfeito é pois quem do tempo tem a longa paciência — também a tenho quando escuto a nervura mágica de tudo, um tudo feito de sombras que amaciam a pedra luminosa que todas as coisas são. Saltando de estação para estação como se o caminho se fizesse, sereno, entre o mar e o céu. As ondas que vejo cair também as sinto nas areias de mim como se tudo, na barca deste mundo, fosse mar e luz. Por isso a minha vida é intensa e velha como a paciência que não cessa de se renovar no sangue da pedra, e das aves. |
Lorsque je m'approche de la mer
tout me semble acceptable. Les vagues sont des feuilles qui vont leur chemin de perfection. Car il est parfait celui qui du temps a cette longue patience — Je l'ai aussi lorsque j'écoute la magique nervure du tout, un tout fait d'ombres qui adoucissent la pierre lumineuse que sont toutes les choses. Sautant de station en station comme si le chemin devenait plus serein, entre mer et ciel. Les vagues que je vois tomber Je les sens aussi sur mes propres sables Comme si tout, dans la barque de ce monde était mer et lumière. Aussi ma vie est-elle intense et vieille autant que la patience Qui ne cesse de se renouveler Dans le sang de la pierre, et des oiseaux. |
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Constantin Aleksandrovich Westchiloff (1930) |
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