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Alguém me disse...
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Quelqu'un m'a dit...
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Alguém me disse que as aves choram
quando lhes falta o mar por muito tempo. Não me parecem tristes. Triste sou eu diante das vagas de quando fui jovem. A sombra delas na areia tem o mesmo desenho que meus olhos viram quando havia paisagens. Agora, sentado na minha rocha, já não sei se vejo a natureza ou se ela me vê a mim. Somos a mesma boca, o mesmo olho obscuro que reproduz a sombra e a sua luz. |
Quelqu'un m'a dit que les oiseaux pleuraient
lorsque la mer leur manque depuis longtemps. Ils ne semblent pas triste. Mais triste, je le suis devant les déferlements de ma jeunesse. Leur ombre sur le sable dessine un même contour, les mêmes paysages que mes yeux ont pu voir alors. Maintenant, assis sur mon rocher, je ne sais plus si je vois la nature ou si c'est elle qui me voit. Nous sommes la même bouche, le même œil obscur qui reproduit l'ombre et sa lumière. |
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Gianni Dova Composition (1971) |
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