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Mansidão
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Mansuétude
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As casas dormiam na hora surda do meio-dia.
O corpo do homem penetrou sob árvores
Na longa quietude estendida da rua.
Tudo permaneceu sem um grito,
Um pedido de socorro sequer.
Ninguém soube se o coração vibrou.
Que sonho o acalenta ninguém adivinhou.
Ninguém sabe nada.
Não traz um lamento,
Nem marca dos pés no chão vai ficar.
Tão triste é a vida sem marca dos pés!
Tudo permaneceu sem um grito,
Um pedido de socorro sequer.
Ele passou sem calúnias
E é possível que sem corpos que o chamassem.
Ninguém soube se o coração vibrou
Porque tudo permaneceu sem fundo suspiro
No estranho momento das coisas paradas.
O corpo do homem penetrou sob árvores
Na longa quietude estendida da rua.
Tudo permaneceu sem um grito,
Um pedido de socorro sequer.
Ninguém soube se o coração vibrou.
Que sonho o acalenta ninguém adivinhou.
Ninguém sabe nada.
Não traz um lamento,
Nem marca dos pés no chão vai ficar.
Tão triste é a vida sem marca dos pés!
Tudo permaneceu sem um grito,
Um pedido de socorro sequer.
Ele passou sem calúnias
E é possível que sem corpos que o chamassem.
Ninguém soube se o coração vibrou
Porque tudo permaneceu sem fundo suspiro
No estranho momento das coisas paradas.
À l'heure sourde à midi les maisons dormaient.
Le corps de l'homme pénétrait sous les arbres
Dans la quiétude étendue de la rue.
Tout demeurait sans un cri,
Pas même un appel au secours.
Personne ne savait si son cœur battait encore.
Les rêves qui le confortait, qui pouvait les deviner.
Personne ne sait plus rien.
Ni n'apporte des regrets,
Nul empreinte au sol ne restera.
Elle est triste la vie sans des marques de pas !
Tout demeurait sans un cri,
Pas même un appel au secours.
Il est passé sans calomnies
Et il est possible que sans des corps qui l'appelaient.
Personne ne savait si son cœur battait encore
Car tout est demeuré sans un profond soupir
Dans l'étrange moment des choses arrêtées.
Le corps de l'homme pénétrait sous les arbres
Dans la quiétude étendue de la rue.
Tout demeurait sans un cri,
Pas même un appel au secours.
Personne ne savait si son cœur battait encore.
Les rêves qui le confortait, qui pouvait les deviner.
Personne ne sait plus rien.
Ni n'apporte des regrets,
Nul empreinte au sol ne restera.
Elle est triste la vie sans des marques de pas !
Tout demeurait sans un cri,
Pas même un appel au secours.
Il est passé sans calomnies
Et il est possible que sans des corps qui l'appelaient.
Personne ne savait si son cœur battait encore
Car tout est demeuré sans un profond soupir
Dans l'étrange moment des choses arrêtées.
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Piet Mondrian Pommier en fleurs (1912) |
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