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O caminho de casa
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Le chemin du retour
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O que foi perdido
ficou eternamente
sobre o coração como a sombra de outra pessoa.
Nunca sentiste a morte
no coração como uma grande sombra
que o Trabalho, a Empresa, dissipam?
O que está por baixo de ti, ó Família,
ó estúpida Paz, ó Razão, ó Cólera,
acorda agora com as sombras,
os perdidos sonhos latejam,
o olho das trevas fita
o que temo dizer.
Agora que os
olhos se fecharam
fico acordado toda a noite
diante de uma coisa imensa.
Os amigos partiram.
Fomos todos embora.
Quem ficou aqui e onde,
E fala de isto agora?
ficou eternamente
sobre o coração como a sombra de outra pessoa.
Nunca sentiste a morte
no coração como uma grande sombra
que o Trabalho, a Empresa, dissipam?
O que está por baixo de ti, ó Família,
ó estúpida Paz, ó Razão, ó Cólera,
acorda agora com as sombras,
os perdidos sonhos latejam,
o olho das trevas fita
o que temo dizer.
Agora que os
olhos se fecharam
fico acordado toda a noite
diante de uma coisa imensa.
Os amigos partiram.
Fomos todos embora.
Quem ficou aqui e onde,
E fala de isto agora?
Ce qui a été perdu
reste éternellement
près du cœur comme l'ombre d'une autre personne.
N'as-tu jamais ressenti la mort
comme une grande ombre au coeur
que le Travail, la Société dissiperaient ?
Ce qui est en-dessous de toi, ô Famille,
Ô Paix stupide, ô Raison, ô Colère,
se réveille maintenant avec les ombres,
les rêves halètent, perdus
l’œil des ténèbres fixé
sur ce que j'ai peur de dire.
Maintenant que
les yeux se ferment
Je reste éveillé toute la nuit
devant cette chose immense.
Les amis sont partis.
Tous nous sommes partis.
Qui resterait ici et où,
Et parlerait de ceci maintenant ?
reste éternellement
près du cœur comme l'ombre d'une autre personne.
N'as-tu jamais ressenti la mort
comme une grande ombre au coeur
que le Travail, la Société dissiperaient ?
Ce qui est en-dessous de toi, ô Famille,
Ô Paix stupide, ô Raison, ô Colère,
se réveille maintenant avec les ombres,
les rêves halètent, perdus
l’œil des ténèbres fixé
sur ce que j'ai peur de dire.
Maintenant que
les yeux se ferment
Je reste éveillé toute la nuit
devant cette chose immense.
Les amis sont partis.
Tous nous sommes partis.
Qui resterait ici et où,
Et parlerait de ceci maintenant ?
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Saâd Ben Cheffaj Pleure les larmes de ceux qui n'ont pu rejoindre les étoiles (2013) |
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