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Desencanto
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Désenchantement
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Eu faço versos como quem chora
De desalento... de desencanto...
Fecha o meu livro, se por agora
Não tens motivo nenhum de pranto.
Meu verso é sangue. Volúpia ardente...
Tristeza esparsa... remorso vão...
Dói-me nas veias. Amargo e quente,
Cai, gota a gota, do coração.
E nestes versos de angústia rouca,
Assim dos lábios a vida corre,
Deixando um acre sabor na boca.
– Eu faço versos como quem morre.
De desalento... de desencanto...
Fecha o meu livro, se por agora
Não tens motivo nenhum de pranto.
Meu verso é sangue. Volúpia ardente...
Tristeza esparsa... remorso vão...
Dói-me nas veias. Amargo e quente,
Cai, gota a gota, do coração.
E nestes versos de angústia rouca,
Assim dos lábios a vida corre,
Deixando um acre sabor na boca.
– Eu faço versos como quem morre.
J’écris des vers comme on pleure
De découragement… désenchanté
Aussi ferme mon livre, si pour l’instant
Tu n’as aucune raison de pleurer.
Mes vers sont du sang. Ardente volupté …
Tristesse disséminée… vain remords…
Douleur dans mes veines. Amertume et feu.
Qui tombent du cœur, goutte à goutte.
Et dans ces vers d'une angoisse rauque
La vie coule ainsi que des lèvres,
Laissant un goût âcre dans la bouche.
– J’écris des vers comme celui qui meurt.
De découragement… désenchanté
Aussi ferme mon livre, si pour l’instant
Tu n’as aucune raison de pleurer.
Mes vers sont du sang. Ardente volupté …
Tristesse disséminée… vain remords…
Douleur dans mes veines. Amertume et feu.
Qui tombent du cœur, goutte à goutte.
Et dans ces vers d'une angoisse rauque
La vie coule ainsi que des lèvres,
Laissant un goût âcre dans la bouche.
– J’écris des vers comme celui qui meurt.
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Cândido Portinari Portrait de Manuel Bandeira (1931) |
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