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Renúncia
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Renoncement
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Chora de manso e no íntimo... Procura
Curtir sem queixa o mal que te crucia:
O mundo é sem piedade e até riria
Da tua inconsolável amargura.
Só a dor enobrece e é grande e é pura.
Aprende a amá-la que a amarás um dia.
Então ela será tua alegria,
E será, ela só, tua ventura...
A vida é vã como a sombra que passa...
Sofre sereno e de alma sobranceira,
Sem um grito sequer, tua desgraça.
Encerra em ti tua tristeza inteira.
E pede humildemente a Deus que a faça
Tua doce e constante companheira...
Curtir sem queixa o mal que te crucia:
O mundo é sem piedade e até riria
Da tua inconsolável amargura.
Só a dor enobrece e é grande e é pura.
Aprende a amá-la que a amarás um dia.
Então ela será tua alegria,
E será, ela só, tua ventura...
A vida é vã como a sombra que passa...
Sofre sereno e de alma sobranceira,
Sem um grito sequer, tua desgraça.
Encerra em ti tua tristeza inteira.
E pede humildemente a Deus que a faça
Tua doce e constante companheira...
Pleure dans l’intime, doucement… Essaie
De battre le mal qui te fait souffrir, sans te plaindre :
Le monde est sans pitié et va jusqu’à rire
De ton amertume inconsolable.
Seule, la douleur qui te révèle est grande et pure.
Apprends à l’aimer, tu l’aimeras un jour.
Alors elle sera ta joie
Et seulement, elle sera ta fortune…
La vie est vaine comme l’ombre qui passe…
Souffre sereinement et garde l’âme altière,
Sans le moindre cri, sans déshonneur.
Renferme en toi ton intime tristesse.
Et prie humblement Dieu pour qu’elle devienne
Ta plus douce et constante compagne.
De battre le mal qui te fait souffrir, sans te plaindre :
Le monde est sans pitié et va jusqu’à rire
De ton amertume inconsolable.
Seule, la douleur qui te révèle est grande et pure.
Apprends à l’aimer, tu l’aimeras un jour.
Alors elle sera ta joie
Et seulement, elle sera ta fortune…
La vie est vaine comme l’ombre qui passe…
Souffre sereinement et garde l’âme altière,
Sans le moindre cri, sans déshonneur.
Renferme en toi ton intime tristesse.
Et prie humblement Dieu pour qu’elle devienne
Ta plus douce et constante compagne.
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Louis Jean-François Lagrenée Mélancolie (1785) |
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