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Nu
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Nu
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Quando estás vestida,
Ninguém imagina
Os mundos que escondes
Sob as tuas roupas.
(Assim, quando é dia,
Não temos noção
Dos astros que luzem
No profundo céu.
Mas a noite é nua,
E, nua na noite,
Palpitam teus mundos
E os mundos da noite.
Brilham teus joelhos.
Brilha o teu umbigo.
Brilha toda a tua
Lira abdominal.
Teus seios exíguos
- Como na rijeza
Do tronco robusto
Dois frutos pequenos -
Brilham.) Ah, teus seios!
Teus duros mamilos!
Teu dorso! Teus flancos!
Ah, tuas espáduas!
Se nua, teus olhos
Ficam nus também:
Teu olhar, mais longo,
Mais lento, mais líquido.
Então, dentro deles,
Boio, nado, salto,
Baixo num mergulho
Perpendicular.
Baixo até o mais fundo
De teu ser, lá onde
Me sorri tu'alma,
Nua, nua, nua...
Ninguém imagina
Os mundos que escondes
Sob as tuas roupas.
(Assim, quando é dia,
Não temos noção
Dos astros que luzem
No profundo céu.
Mas a noite é nua,
E, nua na noite,
Palpitam teus mundos
E os mundos da noite.
Brilham teus joelhos.
Brilha o teu umbigo.
Brilha toda a tua
Lira abdominal.
Teus seios exíguos
- Como na rijeza
Do tronco robusto
Dois frutos pequenos -
Brilham.) Ah, teus seios!
Teus duros mamilos!
Teu dorso! Teus flancos!
Ah, tuas espáduas!
Se nua, teus olhos
Ficam nus também:
Teu olhar, mais longo,
Mais lento, mais líquido.
Então, dentro deles,
Boio, nado, salto,
Baixo num mergulho
Perpendicular.
Baixo até o mais fundo
De teu ser, lá onde
Me sorri tu'alma,
Nua, nua, nua...
Quand tu t’habilles ainsi,
Personne n’imagine
Les mondes que tu caches
Dessous tes vêtements.
(Ainsi, quand il fait jour,
Nous n’avons pas notion
Des étoiles qui luisent
Aux profondeurs du ciel.
Mais la nuit est nue,
Et, nue dans la nuit
Tes mondes palpitent,
Dans la nuit des mondes
Brillent tes genoux.
Brille ton nombril.
Brille tout en toi,
Lyre abdominale.
Tes deux seins menus
Ont la fermeté
Dans un tronc robuste
De deux petits fruits –
Qui brillent.) Ô, tes seins !
Tes dures mamelles !
Ton dos et tes flancs !
Ô, et tes épaules !
Si tu es nue tes
Yeux sont nus aussi :
Ton regard, plus long,
Plus lent, plus liquide.
Alors dans tes yeux, je
Surnage, nage, saute
Vers le bas, plongeant à
La perpendiculaire.
Vers le bas jusqu’au fond
De ton être, là où
Me sourit nue ton âme...
Nue, nue, nue.
Personne n’imagine
Les mondes que tu caches
Dessous tes vêtements.
(Ainsi, quand il fait jour,
Nous n’avons pas notion
Des étoiles qui luisent
Aux profondeurs du ciel.
Mais la nuit est nue,
Et, nue dans la nuit
Tes mondes palpitent,
Dans la nuit des mondes
Brillent tes genoux.
Brille ton nombril.
Brille tout en toi,
Lyre abdominale.
Tes deux seins menus
Ont la fermeté
Dans un tronc robuste
De deux petits fruits –
Qui brillent.) Ô, tes seins !
Tes dures mamelles !
Ton dos et tes flancs !
Ô, et tes épaules !
Si tu es nue tes
Yeux sont nus aussi :
Ton regard, plus long,
Plus lent, plus liquide.
Alors dans tes yeux, je
Surnage, nage, saute
Vers le bas, plongeant à
La perpendiculaire.
Vers le bas jusqu’au fond
De ton être, là où
Me sourit nue ton âme...
Nue, nue, nue.
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Man Ray Woman in landscape (1972) |
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