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Triste regresso
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Triste retour
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A Dias Paredes
Uma vez um poeta, um tresloucado,
Apaixonou-se d'uma virgem bela;
Vivia alegre o vate apaixonado,
Louco vivia, enamorado dela.
Mas a Pátria chamou-o. Era soldado.
E tinha que deixar pra sempre aquela
Meiga visão, olímpica e singela?!
E partiu, coração amargurado.
Dos canhões ao ribombo, e das metralhas,
Altivo lutador, venceu batalhas,
Juncou-lhe a fronte aurifulgente estrela.
E voltou, mas a fronte aureolada,
Ao chegar, pendeu triste e desmaiada,
No sepulcro da loura virgem bela.
Uma vez um poeta, um tresloucado,
Apaixonou-se d'uma virgem bela;
Vivia alegre o vate apaixonado,
Louco vivia, enamorado dela.
Mas a Pátria chamou-o. Era soldado.
E tinha que deixar pra sempre aquela
Meiga visão, olímpica e singela?!
E partiu, coração amargurado.
Dos canhões ao ribombo, e das metralhas,
Altivo lutador, venceu batalhas,
Juncou-lhe a fronte aurifulgente estrela.
E voltou, mas a fronte aureolada,
Ao chegar, pendeu triste e desmaiada,
No sepulcro da loura virgem bela.
à Dias Paredes
Une fois un poète, un fou insensé,
S'amouracha d'une jolie vierge ;
Il vivait heureux le vate passionné,
Follement il vivait, amoureux d'elle.
Mais la patrie l'appela. Il devint soldat.
Fallait-il qu'il abandonne pour toujours
Cette tendre vision, olympienne et sincère ?!
Et il partit, le cœur plein d'amertume.
Sous le tonnerre des canons, et de la mitraille,
Valeureux combattant, il gagna ses batailles,
Le front couvert d'étoiles plus brillantes que l'or.
Et il rentra chez lui, mais son front auréolé,
S'inclina, et triste il défaillit, dès son arrivée,
Sur la tombe de sa jolie vierge blonde.
Une fois un poète, un fou insensé,
S'amouracha d'une jolie vierge ;
Il vivait heureux le vate passionné,
Follement il vivait, amoureux d'elle.
Mais la patrie l'appela. Il devint soldat.
Fallait-il qu'il abandonne pour toujours
Cette tendre vision, olympienne et sincère ?!
Et il partit, le cœur plein d'amertume.
Sous le tonnerre des canons, et de la mitraille,
Valeureux combattant, il gagna ses batailles,
Le front couvert d'étoiles plus brillantes que l'or.
Et il rentra chez lui, mais son front auréolé,
S'inclina, et triste il défaillit, dès son arrivée,
Sur la tombe de sa jolie vierge blonde.
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Jakub Schikaneder Jeune femme morte (1909) |
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