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À noite
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La nuit
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A nebulosidade ameaçadora
Tolda o éter, mancha a gleba, agride os rios
E urde amplas teias de carvões sombrios
No ar que álacre e radiante, há instantes, fora.
A água transubstancia-se. A onda estoura
Na negridão do oceano e entre os navios
Troa bárbara zoada de ais bravios,
Extraordinariamente atordoadora.
À custódia do anímico registro
A planetária escuridão se anexa...
Somente, iguais a espiões que acordam cedo,
Ficam brilhando com fulgor sinistro
Dentro da treva onímoda e complexa
Os olhos fundos dos que estão com medo!
Tolda o éter, mancha a gleba, agride os rios
E urde amplas teias de carvões sombrios
No ar que álacre e radiante, há instantes, fora.
A água transubstancia-se. A onda estoura
Na negridão do oceano e entre os navios
Troa bárbara zoada de ais bravios,
Extraordinariamente atordoadora.
À custódia do anímico registro
A planetária escuridão se anexa...
Somente, iguais a espiões que acordam cedo,
Ficam brilhando com fulgor sinistro
Dentro da treva onímoda e complexa
Os olhos fundos dos que estão com medo!
La nébulosité menaçante couvre l'éther,
Entache la glèbe, agresse les fleuves
Et ourdit de larges toiles de charbons noirs
L'air, jovial et radiant, à l'instant, là dehors.
L'eau se transubstantialise. Crève la vague
Dans la noirceur de l'océan et parmi les navires
Gronde, barbare confusion de cris sauvages,
Extraordinairement assourdissant.
À l'ostensoir de l'animique recueil
L'obscurité planétaire s'incorpore...
Toutefois, pareil aux espions qui tôt s'éveillent,
Brillent éclatants de lueurs sinistres
Dans les ténèbres omnimodales et complexes
Les yeux profonds de ceux qui ont peur !
Entache la glèbe, agresse les fleuves
Et ourdit de larges toiles de charbons noirs
L'air, jovial et radiant, à l'instant, là dehors.
L'eau se transubstantialise. Crève la vague
Dans la noirceur de l'océan et parmi les navires
Gronde, barbare confusion de cris sauvages,
Extraordinairement assourdissant.
À l'ostensoir de l'animique recueil
L'obscurité planétaire s'incorpore...
Toutefois, pareil aux espions qui tôt s'éveillent,
Brillent éclatants de lueurs sinistres
Dans les ténèbres omnimodales et complexes
Les yeux profonds de ceux qui ont peur !
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Pablo Picasso Autoportrait (1972) |
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