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Março é o carteiro da cor...
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Mars est le coursier de la couleur...
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Março é o carteiro da cor.
Inúmeras manhãs de inverno
Depositadas nos braços descarnados das árvores
Vão amadurecendo em verde.
Os pássaros trazem traços
Perdidos que estavam entre a bruma.
Um rasto de rostos perdidos ao longo dos meses
Regressa – agora as árvores têm rosto.
Nas praias vão-se apagando o furor
E o mar doma enfim a morte.
Março garatuja os primeiros dias brancos,
De Março renasce o meu coração.
Inúmeras manhãs de inverno
Depositadas nos braços descarnados das árvores
Vão amadurecendo em verde.
Os pássaros trazem traços
Perdidos que estavam entre a bruma.
Um rasto de rostos perdidos ao longo dos meses
Regressa – agora as árvores têm rosto.
Nas praias vão-se apagando o furor
E o mar doma enfim a morte.
Março garatuja os primeiros dias brancos,
De Março renasce o meu coração.
Mars est le coursier de la couleur.
D'innombrables matins d'hiver
Déposés dans les bras décharnés des arbres
mûrissent en reverdissant.
Les oiseaux laissent à nouveau des traces
qui s'étaient perdues dans la brume.
Une trainée de visages perdus au fil des mois
Revient – les arbres maintenant ont des visages.
Sur les plages vient s'éteindre la fureur
Et la mer domine enfin la mort.
Mars gribouille les premiers jours blancs,
De mars renaît mon cœur.
D'innombrables matins d'hiver
Déposés dans les bras décharnés des arbres
mûrissent en reverdissant.
Les oiseaux laissent à nouveau des traces
qui s'étaient perdues dans la brume.
Une trainée de visages perdus au fil des mois
Revient – les arbres maintenant ont des visages.
Sur les plages vient s'éteindre la fureur
Et la mer domine enfin la mort.
Mars gribouille les premiers jours blancs,
De mars renaît mon cœur.
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Giacomo Balla Tendresse du printemps (1918) |
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