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Agora, apodrecer...
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Maintenant, corrompu...
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Agora, apodrecer.
Nas ruas, no suor das mãos amigas dos amigos, na pele dos espelhos... desespero sorrido, carne de sonho público, montras enfeitadas de olhos... ... mas apodrecer. Bolor a fingir de lua, árvores esquecidas do princípio do mundo... "como estás, estás bem?", o telefone não toca! devorador de astros... ... mas apodrecer. Sim, apodrecer de pé e mecânico, a rolar pelo mundo nesta bola de vidro, já sem olhos para aguçar peitos e o sol a nascer todos os dias no emprego burocrático de dar razão aos relògios, cada vez mais necessários para as certidões da morte exata, Sim, apodrecer ... "... as mãos, a còlera, o frio, as pálpebras, o cabelo a morte, as bandeiras, as lágrimas, a república, o sexo... ... mas apodrecer! Sujar estrelas. |
Maintenant, corrompu.
Dans les ruelles, par la sueur des mains amies des amis, sur la peau des miroirs... sourire désespéré, chair des rêves publics, vitrines agrémentés d'yeux... ... mais corrompu. Moisissure pareille à la lune, arbres oubliés du début du monde.... « comment vas-tu, bien ? », le téléphone n'a pas sonné ! Dévoreur d'étoiles... ...mais corrompu. Oui, sur pied corrompu et mécanique, roulant à travers le monde dans cette boule de verre, n'ayant plus d'yeux pour aiguiser les seins et le soleil qui se lève chaque jour sur le travail bureaucratique donnant raison aux horloges toujours plus nécessaires à l'exactitude des certificats de décès, Oui, corrompu... "... les mains, la colère, le froid, les paupières, les cheveux... la mort, les drapeaux, les larmes, la république, le sexe... ... mais corrompu ! Souillure d'étoiles. |
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Emilio Vedova Immagine del tempo (1958-1959) |
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