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Recueil : Autre traduction : |
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Como se Morre de Velhice...
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Comme on peut mourir de vieillesse...
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Como se morre de velhice
ou de acidente ou de doença,
morro, Senhor, de indiferença.
Da indiferença deste mundo
onde o que se sente e se pensa
não tem eco, na ausência imensa.
Na ausência, areia movediça
onde se escreve igual sentença
para o que é vencido e o que vença.
Salva-me, Senhor, do horizonte
sem estímulo ou recompensa
onde o amor equivale à ofensa.
De boca amarga e de alma triste
sinto a minha própria presença
num céu de loucura suspensa.
(Já não se morre de velhice
nem de acidente nem de doença,
mas, Senhor, só de indiferença).
ou de acidente ou de doença,
morro, Senhor, de indiferença.
Da indiferença deste mundo
onde o que se sente e se pensa
não tem eco, na ausência imensa.
Na ausência, areia movediça
onde se escreve igual sentença
para o que é vencido e o que vença.
Salva-me, Senhor, do horizonte
sem estímulo ou recompensa
onde o amor equivale à ofensa.
De boca amarga e de alma triste
sinto a minha própria presença
num céu de loucura suspensa.
(Já não se morre de velhice
nem de acidente nem de doença,
mas, Senhor, só de indiferença).
Comme on peut mourir de vieillesse,
ou par accident ou de maladie,
je mourrai, Seigneur, de l'indifférence.
De l'indifférence de ce monde où
le sens et la pensée n'ont pas d'écho
dans l'immensité de l'absence.
De l'absence, sables mouvants
où s'écrit la même sentence
pour le vaincu et le vainqueur.
Sauve-moi, Seigneur, de l'horizon
sans incitation ni récompense
où l'amour est pareil à l'offense.
L'amertume aux lèvres, et l'âme
triste, je sens ma propre présence
dans un ciel de folie suspendue.
(Déjà on ne meurt plus de vieillesse
ni par accident ou de maladie, mais
seulement, Seigneur, de l'indifférence).
ou par accident ou de maladie,
je mourrai, Seigneur, de l'indifférence.
De l'indifférence de ce monde où
le sens et la pensée n'ont pas d'écho
dans l'immensité de l'absence.
De l'absence, sables mouvants
où s'écrit la même sentence
pour le vaincu et le vainqueur.
Sauve-moi, Seigneur, de l'horizon
sans incitation ni récompense
où l'amour est pareil à l'offense.
L'amertume aux lèvres, et l'âme
triste, je sens ma propre présence
dans un ciel de folie suspendue.
(Déjà on ne meurt plus de vieillesse
ni par accident ou de maladie, mais
seulement, Seigneur, de l'indifférence).
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George Grosz Jour gris (1921) |
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