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Improviso do Amor-Perfeito
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Improvisation sur l'Amour-Parfait
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Naquela nuvem, naquela,
mando-te meu pensamento:
que Deus se ocupe do vento.
Os sonhos foram sonhados,
e o padecimento aceito.
E onde estás, Amor-Perfeito?
Imensos jardins da insônia,
de um olhar de despedida
deram flor por toda a vida.
Ai de mim que sobrevivo
sem o coração no peito.
E onde estás, Amor-Perfeito?
Longe, longe, atrás do oceano
que nos meus olhos se alteia,
entre pálpebras de areia...
Longe, longe... Deus te guarde
sobre o seu lado direito,
como eu te guardava do outro,
noite e dia, Amor-Perfeito.
mando-te meu pensamento:
que Deus se ocupe do vento.
Os sonhos foram sonhados,
e o padecimento aceito.
E onde estás, Amor-Perfeito?
Imensos jardins da insônia,
de um olhar de despedida
deram flor por toda a vida.
Ai de mim que sobrevivo
sem o coração no peito.
E onde estás, Amor-Perfeito?
Longe, longe, atrás do oceano
que nos meus olhos se alteia,
entre pálpebras de areia...
Longe, longe... Deus te guarde
sobre o seu lado direito,
como eu te guardava do outro,
noite e dia, Amor-Perfeito.
Avec ce nuage, et celui-là,
je t'envoie mes pensées :
que Dieu se charge du vent.
Tous les rêves sont rêvés,
et la souffrance est reçue.
Où es-tu, Amour-Parfait ?
Les immenses jardins de l'insomnie,
avec le regard des adieux,
offrent des fleurs pour la vie.
Malheur à moi qui survit
sans un cœur qui bat.
Où es-tu, Amour-Parfait ?
Loin, loin, derrière l'océan
qui monte jusqu'à mes yeux,
entre des paupières de sable ...
Loin, loin ... Dieu te garde
sur ton côté droit,
comme je t'ai gardé sur l'autre,
nuit et jour, Amour-Parfait.
je t'envoie mes pensées :
que Dieu se charge du vent.
Tous les rêves sont rêvés,
et la souffrance est reçue.
Où es-tu, Amour-Parfait ?
Les immenses jardins de l'insomnie,
avec le regard des adieux,
offrent des fleurs pour la vie.
Malheur à moi qui survit
sans un cœur qui bat.
Où es-tu, Amour-Parfait ?
Loin, loin, derrière l'océan
qui monte jusqu'à mes yeux,
entre des paupières de sable ...
Loin, loin ... Dieu te garde
sur ton côté droit,
comme je t'ai gardé sur l'autre,
nuit et jour, Amour-Parfait.
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Gustave Courbet L'immensité (1869) |
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