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Retrato Ardente
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Portrait brûlant
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Entre os teus lábios
é que a loucura acode
desce à garganta,
invade a água.
No teu peito
é que o pólen do fogo
se junta à nascente,
alastra na sombra.
Nos teus flancos
é que a fonte começa
a ser rio de abelhas,
rumor de tigre.
Da cintura aos joelhos
é que a areia queima,
o sol é secreto,
cego o silêncio.
Deita-te comigo.
Ilumina meus vidros.
Entre lábios e lábios
toda a música é minha.
é que a loucura acode
desce à garganta,
invade a água.
No teu peito
é que o pólen do fogo
se junta à nascente,
alastra na sombra.
Nos teus flancos
é que a fonte começa
a ser rio de abelhas,
rumor de tigre.
Da cintura aos joelhos
é que a areia queima,
o sol é secreto,
cego o silêncio.
Deita-te comigo.
Ilumina meus vidros.
Entre lábios e lábios
toda a música é minha.
Entre tes lèvres
c'est la folie qui accoure
descend dans ta gorge,
envahit l'eau.
Dans ta poitrine
c'est le pollen de feu
qui se joint à la naissance,
et se propage dans l'ombre.
Sur tes flancs c'est
la source qui commence
à devenir ruisseau d'abeilles,
rumeur de tigre.
De la taille à tes genoux
c'est le sable qui brûle.
Le soleil est secret.
Le silence est aveugle.
Couche-toi près de moi.
Éclaire mes vitres.
Entre lèvres et lèvres
toute musique est mienne.
c'est la folie qui accoure
descend dans ta gorge,
envahit l'eau.
Dans ta poitrine
c'est le pollen de feu
qui se joint à la naissance,
et se propage dans l'ombre.
Sur tes flancs c'est
la source qui commence
à devenir ruisseau d'abeilles,
rumeur de tigre.
De la taille à tes genoux
c'est le sable qui brûle.
Le soleil est secret.
Le silence est aveugle.
Couche-toi près de moi.
Éclaire mes vitres.
Entre lèvres et lèvres
toute musique est mienne.
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Henry John Stock Le baiser (1894) |
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