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Green God
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Green God
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Trazia consigo a graça
das fontes quando anoitece.
Era o corpo como um rio
em sereno desafio
com as margens quando desce.
Andava como quem passa
sem ter tempo de parar.
Ervas nasciam dos passos,
cresciam troncos dos braços
quando os erguia no ar.
Sorria como quem dança.
E desfolhava ao dançar
o corpo, que lhe tremia
num ritmo que ele sabia
que os deuses devem usar.
E seguia o seu caminho,
porque era um deus que passava.
Alheio a tudo o que via,
enleado na melodia
de uma flauta que tocava.
das fontes quando anoitece.
Era o corpo como um rio
em sereno desafio
com as margens quando desce.
Andava como quem passa
sem ter tempo de parar.
Ervas nasciam dos passos,
cresciam troncos dos braços
quando os erguia no ar.
Sorria como quem dança.
E desfolhava ao dançar
o corpo, que lhe tremia
num ritmo que ele sabia
que os deuses devem usar.
E seguia o seu caminho,
porque era um deus que passava.
Alheio a tudo o que via,
enleado na melodia
de uma flauta que tocava.
Il amenait avec lui la grâce
des fontaines quand la nuit tombe.
Lorsqu'il descendait les marches
Son corps était
comme le paisible défi d'un fleuve.
Il marchait comme un passant
qui n'a pas le temps de s'arrêter.
Les herbes naissaient sous ses pas,
grandissaient les troncs dans l'air
lorsqu'il levait les bras.
Il souriait comme un danseur.
Et dévoilait en dansant
son corps qui tremblait
à un rythme connu de lui seul
et que les dieux utilisaient.
Il continua son chemin,
car c'était un dieu qui passait.
Étranger à tout ce qu'il voyait,
enlacé par la mélodie
d'une flûte qui jouait.
des fontaines quand la nuit tombe.
Lorsqu'il descendait les marches
Son corps était
comme le paisible défi d'un fleuve.
Il marchait comme un passant
qui n'a pas le temps de s'arrêter.
Les herbes naissaient sous ses pas,
grandissaient les troncs dans l'air
lorsqu'il levait les bras.
Il souriait comme un danseur.
Et dévoilait en dansant
son corps qui tremblait
à un rythme connu de lui seul
et que les dieux utilisaient.
Il continua son chemin,
car c'était un dieu qui passait.
Étranger à tout ce qu'il voyait,
enlacé par la mélodie
d'une flûte qui jouait.
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Le Douanier Rousseau La charmeuse de serpent (1907) |
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